Souffrance, tristesse et désolation
En allant surfer sur le Net ces derniers temps, j'ai lu pas mal de billets ayant trait à la colère et à la souffrance.
Et comme durant ces dernières semaines, je suis entrain de parcourir un livre de Thich Nhât Hanh sur le sujet, je vais vous en glisser une petite réflexion.
Pour Thich Nhât Hanh, je cite, "le bonheur n'est possible que si l'amour est authentique. Le véritable amour a le pouvoir de guérir et de transformer la situation et de donner un sens profond à notre vie."
"Pratiquer l'Esprit de Compassion incommensurable met fin aux chagrins et aux tourments dans le coeur des êtres vivants".
La colère est une émotion qui nous prend le dessus de temps à autre, pour multiples raisons: une contrariété, une mésaventure, un mauvais événement, une déception, la liste est longue.
Il y a la cause immédiate provocatrice de cette réaction. Mais il y a aussi une cause profonde qui fait que cette émotion déborde.
Quelque soient les raisons, certains psychologues font ressortir les colères de leurs patients en les faisant remonter dans l'enfance ou le moment le plus proche du premier événement déclencheur de ce processus-provocateur-de-la-séquelle-mentale-dans-le-présent.
Ayant passé par ces thérapies, je peux vous dire en connaissance de cause que ces méthodes recourent le plus souvent à la violence et, si elles apaisent temporairement la douleur du passé ressentie dans le moment présent, à long terme ne font que ressuciter davantage ces peines, comme le dit l'adage "chassez le naturel, il revient au galop".
Rien de tel que l'Amour et la Compassion pour remplir ce vide d'Amour occasionné par la colère et la souffrance.
Vous trouverez des techniques de pratique facilement réalisable dans les bouquins de Thich Nhât Hanh. Celui dont je vous parle s'intitule "Enseignements sur l'amour".
J'y reviendrai avec une synthèse de lecture lorsque j'aurai fini de lire cet ouvrage.
(*1): Thây = terme vietnamien que les adeptes de Thich Nhât Hanh utilisent pour le désigner, et qui signifie: professeur.
Libellés : bouddhisme, livre
8 Commentaires:
je n'ai pas besoin de faire remonter mes colères d'enfant, elles m'ont envahie jusqu'à il y a peu de temps - quand j'ai décidé que pour ce qui me restait de temps je devais m'en débarrasser -
dans les interstices j'ai assez bien vécu tout de même
très en phase avec ce que tu as écrit Lancelot, j'attends avec plaisir ta synthèse, merci...
j'ai encore du boulot à faire...je suis avec Tao, Confucius et autres maîtres Zen...mais pourquoi pas explorer par là
C'est très bien tout cela, c'est juste difficile de le mettre en pratique parfois. Merci pour l'enseignement, j'attends la suite.
@Brigetoun
Si tu n'éprouves pas le besoin, pourquoi remuer le limon ?
@Marie.l
Elle viendra en temps utile. C'est déjà promis.
@Muse
Personnellement je trouve Confucieus et Tao des contemplatifs (car philosophes). Les Maitres Zen sont plus pieds à terre avec des solutions pragmatiques.
@Isa
Je suis entrain de mettre le contenu de ce livre en pratique c'est pas évident mais pas impossible. C?est pourquoi je "traine" dans ma lecture.
Bonsoir Lancelot, j'ai écrit moi ausis une "bafouille" sur un certain questionnement à propos de la souffrance et comment la combattre (non publié ne cherche pas :)
J'aime l'idée qu'il y a une soultion.
J'ai un peu de rertard de lecture ici aussi, je reviens...l'année prochaine !
Bon début d'année 2007
@Wictoria
Bonne année 2007 à toi aussi.
Enregistrer un commentaire
<< Home