La chienne de la voisine

A droite Lyss entrain de prendre son complément de repas chez moi.

Ce soir je suis sorti pour sortir du coffre de la voiture les sacs de graviers destinés au jardin de derrière.

Entre temps Catherine, la voisine, sortait Lyss, sa chienne, pour sa promenade quotidienne.

Lorsqu'elle me voyait, la chienne courrait vers moi toute joyeuse, la queue remuant à tout va. Et moi qui suis là, imperturbable, je ne faisais rien pour "donner l'impression" d'attirer la chienne vers moi, malgré les "Lyss revient, Lyss, Lyss ..." sans effet de cette dame.

Quand Lyss était au corps à corps avec moi et qu'elle s'y frottait sa tête, son museau, son cou, c'est à ce moment que je l'ai caressé sous le cou, sur le ventre comme un ami de longue date, à la barbe de sa maîtresse impuissante devant ces manifestations de tendresse.

Je m'adressais à Cath: "elle a besoin de câlins". Et Cath me répondait: "Elle n'a que 5 mois."

Puis comme pour changer de sujet, elle parlait de la haie enlevée et qu'elle avait laissé la palissade à croisillons parce que c'est à moi, des futilités sans grande importance. Comme quoi la tendresse n'existe que chez les bébés !!!

Je plains Tony, son mari.